On continue ? Alors traversons encore le temps...

Ces deux costumes, templier et sarrazin, pour souhaiter la bienvenue au visiteur qui traverse le passage voûté par lequel on accède à la cour intérieure du château. Cette aile de la commanderie n'existant pas du temps des Templiers, la  voûte est donc plus tardive.

Cette aile supplémentaire a été élevée pour créer un étage en dédoublant la grande salle du château. Pour desservir ce niveau, l'on a plaqué dans la cour le bâtiment que l'on traverse en dernier et où l'on découvre un vaste escalier à la française, décoré de peintures murales d'époque Louis XIII.

Au rez-de-chaussée, on aperçoit la porte fermant l'extrémité intérieure de la voûte.

Au fond le mur du dortoir templier et en légère avancée ce qui fut, sans doute, une terrasse couverte mais qui est maintenant grillagée.

Ici, on voit mieux la fenêtre du dortoir dont l'une est en partie bouchée, ainsi que la terrasse couverte servant de séchoir comme il en existe beaucoup aux vieilles maisons de cette région de grosses pluies cévenoles.
Gag : l'anachronisme de l'antenne ;-))

L'escalier menant à l'étage...

Les surprises de la tour d'angle : une minuscule cellule et ces graffiti.
Le décompte des jours, des semaines ou des mois de celui qui y passa sa captivité ?
Je ne sais pas mais je le pense...

La cellule étant minuscule et sans confort, on ne sait combien de temps y resta l'homme qui fit ces plans mais on le plaint. Le plan du calvaire est conforme à ceux que l'on trouve encore dans la région.

Graffiti d'un amoureux des bateaux ou d'un marin arrivé là par hasard ?

Les dates gravées étant au-dessus des dessins, il est évident que la représentation du bateau par  Roquelon est antérieure d'un siècle à celle du dessus.

Chacun cherchait son espace mural pour s'évader l'esprit par le dessin.

Ces graffiti anciens sont émouvants, n'est-ce pas ?

Ici un autre passe-temps de prisonnier ? 

 On aperçoit l'entrée de la minuscule cellule située au premier étage de la tour d'angle dont le mur circulaire est recouvert de ces graffiti.
La grille actuelle est là pour empêcher les visiteurs de détériorer les traces du passé. On aperçoit encore les gonds de la porte ou de la grille qui fermait la cellule.
Mais je me dis que puisqu'elle était accolée au logement du Commandeur, elle était réservée aux prisonniers de marque ou ayant un talent quelconque.
Peut-être...

***

La suite au prochain numéro.
Bizzzzz.