Eh bien...

Même s'ils sont virtuels les amis ont leur importance, et comme je ne veux pas vous perdre suite au bug AOL, je vous invite à me rejoindre sur ce nouveau blog afin que je puisse reprendre vos adresses.
J'aime les vieilles pierres et l'Histoire qu'elles peuvent encore nous raconter... ou l'imaginaire qu'elles suscitent...
Visitez et commentez... Ce sera le signe qu'une photo aura éveillé votre curiosité.
Merci.
Elléona

lundi 28 avril 2014

Ce qui reste...

Bonjour
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Nous revoici aux alentours immédiats du Château de Castille  pour voir ce qui reste des fabriques du Baron Gabriel Joseph de FROMENT de CASTILLE-ROHAN.
Les fabriques étaient au XVIIIème siècle ces petits temples à l'image de l'Antiquité, des grottes artificielles et discrètes,  des kiosques, des ponts exotiques sur un sentier, un bassin d'eau entouré de colonnes, une obélisque ou autre symbole,  un puits en forme de temple, un mausolée ou tout simplement un belvédère pour admirer un point de vue, la courbe d'une colline ou l'infini d'un paysage choisi tout exprès pour en faire un jardin à l'anglaise.
[ Je crois que le Parc Monceau à Paris a conservé une partie des fabriques de cette époque...]
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Dessinées et réalisées pour permettre un cheminement aisé, seul ou en compagnie, il fallait que ces fabriques soient des points d'arrêt où l'on pouvait se reposer, discourir, philosopher et sans doute un peu flirter... De grandes allées partaient de l'arrière du château et permettaient une bien belle promenade sur plusieurs hectares.
Il est évident qu'il aura fallu une dizaine années et du personnel pour mener à bien ce genre de décor censé représenter la douceur de vivre et la valeur intellectuelle du Siècle des Lumières avant que la Révolution ne vienne tout saccager. 
Bien qu'emprisonné et ruiné, le baron s'activera à reconstruire sa fortune et son domaine et à laisser libre cour à ses idées d'avant-garde.




Une des fabriques située près du château - photo prise de la rue.
Devenue une étable pour des chèvres ou des moutons.
A son sommet ce n'est pas le croissant turc mais le C de Castille.


La chapelle du domaine que l'on peut voir de la route nationale.


Cimetière du domaine de Castille.
Comme le montre les deux photos, prises toujours du bord de la route, l'ensemble est terriblement branlant sans que personne ne s'en soucie actuellement.
Notre patrimoine disparaît dans une indifférence quasi générale.


Depuis la mort du baron en 1826, l'indifférence a laissé la nature envahir et démolir ces traces du passé, car les cyprès, plantés petits auprès de ces pierres, eux, n'ont pas cessé de vivre et de les repousser de leurs énormes racines de plus en plus envahissantes et provoquant ce séïsme au ralenti.
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J'espère que cette promenade vous a plu.
A bientôt et bizzzzz.

4 commentaires:

  1. I love your blog. Please forgive me for not posting comments as I have been ill but now am much better, I love the historic photographs you publish. Smokey sends kisses. He will be 14 next month.

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  2. Merci, Bill.
    Parfois je me dis que je vais arrêter ce blog qui n'attire pas -pas assez fricole, sans doute ? Et puis, vous passez et cela me fait plaisir.
    Caresses à Smokey... 14 ans bientôt ! Un bon nonoss (bones) pour son anniversaire.
    Bisous

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  3. Merci Elleona !!
    Grâce à toi , j'ai appris ce qu'étaient " les fabriques " !!
    Je suis même allée sur le net chercher plus de détails et précisions !!
    A part cela , il pleut sans cesse sur ma Bretagne ...
    Bises et bonne journée
    Betty

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