Bonjour.

Une clef de, voûte criante de vérité, au plafond du réfectoire/salle du chapitre de la commanderie de Sainte-Eulalie-de-Cernon.

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Pendant les repas les frères templiers avaient le droit de parler uniquement pour l'essentiel, c'est à dire pour ce dont ils avaient besoin. 

Par exemple, les frères templiers n'avaient pas d'argent personnel et lorsqu'ils devaient se déplacer ils devaient demander l'autorisation à leur supérieur. Il leur était interdit de chasser et leur charité se limitait au don de pain et de viande mais jamais à de l'argent.

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Il fallait qu'il y ait quatre chevaliers templiers en poste à la commanderie pour que le "chapitre" se réunisse toutes les semaines. 

Dans un silence total où l'on n'entendait que les bruits de mastication et les raclements de la cuillère en bois sur le fond de l'écuelle, un des chevaliers lisait des textes religieux ou faisait part d'avis importants.

SEULS les chevaliers avaient le droit de parler et les frères le devoir d'écouter... 

Ces quatre têtes sculptées en sont la preuve - deux bouches ouvertes, deux fermées.
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D'où, aussi, l'expression française "avoir droit au chapitre"  (avoir le droit de s'exprimer)

Comme à Sainte-Eulalie-de-Cernon il n'y avait que deux chevaliers templiers, on peut supposer que "le chapitre" se réunissait peu pour la gestion de la communauté et que la salle servait plutôt de réfectoire à l'ensemble des religieux - ce qui n'empêchait pas d'avoir droit aux textes sacrés à chaque repas et au rappel des règles templières !
Pour cela les deux chevaliers étaient maîtres en leur commanderie !
D'ailleurs, à voir le pilori dans la cour intérieur du bâtiment, on se dit qu'on n'y badinait pas avec les lois...
Deux chevaliers, un grand nombre de frères religieux et puis tous les serviteurs, gens d'armes, etc.
L'ordre se devait de régner.

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Bonne semaine et bizzzzz.

*** chapitre venant du latin capitulum ne désigne pas une partie d'un texte mais plutôt une assemblée de religieux pendant laquelle on discute de questions liées à la communauté.