Eh bien...

Même s'ils sont virtuels les amis ont leur importance, et comme je ne veux pas vous perdre suite au bug AOL, je vous invite à me rejoindre sur ce nouveau blog afin que je puisse reprendre vos adresses.
J'aime les vieilles pierres et l'Histoire qu'elles peuvent encore nous raconter... ou l'imaginaire qu'elles suscitent...
Visitez et commentez... Ce sera le signe qu'une photo aura éveillé votre curiosité.
Merci.
Elléona

dimanche 29 avril 2012

Puisqu'il s'agit d'Alba-la-Romaine...

Hello !
J'ai enlevé le bouquet de muguet puisque nous savons qu'il nous portera bonheur pour toute l'année... 
Il suffit d'y croire un tout petit peu et d'avaler les soucis comme ils se présenteront, non ?
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Bonjour
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Quelques photos du théâtre antique d'Alba-la-Romaine.
Ce théâtre, construit sur plusieurs époques, était monumental et contenait au moins 3000 places.
Comme tant d'autres vestiges gallo-romains, celui-ci répond aux critères d'architecture habituelle, à l'exception près qu'il est le seul a avoir eu un ruisseau pour décor naturel.
Si le premier édifice ne l'enjambait pas, il fut canalisé pendant la période faste de la ville et inclus lors de la construction du troisième théâtre.
D'un côté la scène, de l'autre les gradins.


A chaque extrémité un système de vannes et de déversoirs permettait de maintenir (ou de vider) le plan d'eau.
Y avait-il des petits spectacles nautiques ?
Il faut se souvenir que Neptune étaient aux yeux des latins une divinité de l'humidité.
On peut donc supposer que chaque été, le 23 juillet, au moment des fortes chaleurs de l'été, s'y déroulaient en son honneur les Neptunia : des pièces, des scénettes et des jeux spéciaux et de plein air incluant la proximité de l'eau. C'est une éventualité qui expliquerait pourquoi le cours d'eau ne fut jamais détourné, celui-ci jouant parfois un rôle de décor indispensable ? Sans oublier qu'à d'autres moments, il pouvait être recouvert d'une scène mobile, non ?
Je laisse vagabonder mon imaginaire mais le mystère demeure...
Toujours est-il que le ruisseau fut gardé envers et contre tout...


Le ruisseau et ce qui reste des structures du devant de la scène. 



D'autres vestiges des tribunes accotées à l'orchestra où s'installaient les plus fortunés ?
L'orchestra comprenait les tribunes et les gradins.
Le peuple lui ne pouvait s'offrir qu'une place de la cavea , sous les portiques tout en haut de l'édifice, ce que nous appelons de nos jours le poulailler, des places éloignées de la scène avec une moins bonne vue des décors et une moins bonne audition des acteurs.



Une rose trémière poussant entre deux pierres millénaires de l'orchestra.
La beauté fragile de la fleur s'alliant à la solidité minérale...


Autre vue de cet élément de décor qui perdure depuis si longtemps.
On peut penser que sous les loges protégées de l'orchestra se trouvaient des boutiques où se restaurer et étancher sa soif après de longues heures passées sous la canicule de l'été !!!
On imagine, aussi, la cohue de la foule, bavarde et joyeuse, en attendant le début du spectacle...


Que sont les millénaires pour ce ruisseau qui se moque de son rôle antique comme de sa première goutte d'eau ?

mercredi 25 avril 2012

Nous partons pour l'Ardèche...


Bonjour
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Quand je regarde et j'admire les ruines de ce qui fut jadis, je ne peux m'empêcher de penser à ce qu'auraient pu raconter ces vieilles pierres, fort élégantes en l'occurrence.
Quelle Histoire ont-elles traversée ?
Quelles aventures s'y sont déroulées ?
 Quels drames ?
Et ce ciel bleu, imperturbable, continuant à en être l'écrin...


Cette cité, encore mystérieuse pour vous, fut antique comme en témoigne son monumental théâtre gallo-romain de plus de 3000 places. 
Elle fut médiévale avec son château-fort et ses ruelles en arc de cercle autour de celui-ci, lequel se transforma au cours des siècles comme le montre ces fenêtres d'époque Renaissance.
Qui suis-je ?
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Bonne semaine et bizzzzz.

lundi 23 avril 2012

Commençons une nouvelle semaine...


Bonjour
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La météo prévoit un temps très mitigé pour la semaine, aussi, à défaut de maillot de bain, promenons le chien !
Elle et lui sont magnifiques, non ?
Et puis, je fais un petit arrêt entre mes vieilles pierres avant de vous montrer d'autres lieux...
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Bonne semaine et bizzzzz.

samedi 21 avril 2012

Rêvons un peu pour conjurer le mauvais temps !


Bonjour
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Eh oui ! Le chauffage est encore allumé...
Après un début prometteur et ensoleillé bien en avance sur le timing, le printemps a laissé ses prémisses joyeux pour faire place à la suite de l'hiver : pluie, vent, froid...
La nature, démarrant avec fougue, se recroqueville et freine l'éclosion des bourgeons et des fleurs.
Le dicton était donc vrai malgré le réchauffement de la planète :
"Noël au balcon, Pâques aux tisons."
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Bon week-end et bizzzzz.

lundi 16 avril 2012

Revenons à la Garde Guérin...


Bonjour
Voici l'église Saint Michel de La Garde Guérin.
C'est une remarquable église romane solidement et soigneusement construite.
Tout comme la Tour de Guet, elle était érigée sur le terrain du château.
 

L'entrée de l'église Saint Michel



Remarquez le style roman et la voûte empierrée.
On y découvre une statue de Saint Michel, patron de l'église. Elle est en bois doré et date du XVè siècle.


Le vitrail au-dessus de la porte d'entrée.
Agrandissez la photo pour les détails.


Encore Saint Michel terrassant le dragon.
Des fresques épiscopales puisque les évêques de Mende étaient propriétaires des lieux.


Quelques chapiteaux bien décorés pour l'époque.

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Le village de la Garde Guérin n'a pas été épargné par les guerres. Sa situation privilégiée - dominant les gorges alentour - en faisant un objet de convoitise.
Prise et détruite pendant la Guerre de Cent Ans, la forteresse est au coeur de combats sanglants jusqu'à ce que les Anglais s'en rendent maîtres.
Au XVIè siècle, au moment des Guerres de Religion, elle est de nouveau incendiée ! Les Catholiques la défendent mais les Protestants en font le siège à leur tout... et l'occupent... 
Ils la reconstruisent.
Le château (dont je vous ferai voir les ruines la prochaine fois) fut incendié une ultime fois en 1722.

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Bonne semaine et bizzzzz.

dimanche 15 avril 2012

Dimanche gris, voire venteux ou pluvieux...


Bonjour
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Voilà déjà deux fois que l'on reporte ce barbecue prévu de longue date !
Fils et petit-fils sont encore là pour quatre jours mais le temps refuse de s'améliorer...
C'est moche !
Avec malchance ce sera des grillades sous l'auvent et le repas à l'intérieur car il est impossible de le reporter puisque grillades, saucisses et merguez sont décongelées :-/
Dimanche et lundi de Pâques furent sous la pluie et depuis les pulls ont refait leur apparition, hélas !
On fera avec, non ?
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Bon dimanche et bizzzzz.

mardi 10 avril 2012

Jour de la Saint Fulbert...


Une autre rue de La Garde Guérin


La tour de guet
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Pour sécuriser la Voie Régordane et protéger voyageurs et marchandises des voleurs et autres bandits, un village fortifié avait été édifié avec son château, sa tour de guet et sa garnison de chevaliers pariers.
Leurs principales ressources venaient principalement de leurs droits de péage, guidage, arrière-guidage sur la Voie Régordane et de cartalage sur le domaine commun.
- le péage était dû par les passants, leur bêtes et leurs marchandises et destiné à l'origine pour l'entretien de la route
- le guidage et l'arrière-guidage étaient perçus pour la protection des marchands et de leurs convois
- le cartalage était payé par les fermiers du domaine communs pour la mesure des grains
Bref ! Impossible de passer à des lieues à la ronde sans débourser !!!
Comme chaque chevalier parier possédait une parérie ou portion du château et de son territoire, les revenus étaient partagés en fonction du nombre de paréries que chacun possédait et en fonction du rôle effectif  qu'il jouait dans la surveillance de la route - disons du temps qu'il passait au Château( garnison)
Quand il n'y était pas de garde, il s'occupait de ses terres, de ses bêtes, etc.
MAIS...
Les membres de la communautés devenant plus nombreux, les revenus  devinrent insuffisants par rapport aux charges qu’entraînaient l'entretien de la route et le service de police, d'où des querelles, des héritages morcelés, des nouveaux venus... On était loin de la volonté égalitaire d'origine.
Alors, et pour garder les principes de la coseigneurie, les évêques édictèrent des règlements destinés à arrêter le démembrement du fief et, au final, à redéfinir les droits de chaque parier dans la communauté.
Comme quoi les chevaliers pariers avaient aussi besoin d'être matés !
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Si je ne vous ennuie pas, je vous en parlerai la prochaine fois.
Même si c'est lointain, c'est quand même notre patrimoine historique et culturel que nous retrouvons au-delà de ces vieilles pierres.

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Bonne semaine et bizzzzz.

dimanche 8 avril 2012

Bon week-end de Pâques...


A tous je veux souhaiter de bonnes fêtes pascales et de préférence avec le soleil.
Ici ce sera certainement de la pluie comme hier et avant-hier...
Mais, nous avons eu Noël au balcon...
Les dictons perdureraient-ils malgré le réchauffement de la planète ?
A croire.
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Bon dimanche et bizzzzz.


Petits potins du lundi.
Contre toute attente, il n'a pas plu hier car un vent assez fort a chassé la pluie.
Il reste que le sol était boueux mais je n'avais personne pour venir faire la chasse aux oeufs...
Comment sera ce lundi ? Je ne sais pas car il est encore trop tôt pour les pronostics.
Profitez bien de ce jour férié.
Bizzzzz.



lundi 2 avril 2012

Premier lundi d'avril 2012.

Bonjour
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En attendant les oeufs, les lapins ou les poules en chocolat et de voir briller les yeux d'Ulysse, reprenons notre balade médiévale avec nos chevaliers-pariers.
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Une entrée sur pontet pour accéder au premier étage du logis.


La rue principale avec l'enseigne de l'unique auberge à gauche.


Des ruines de jadis pas encore restaurées.


Comme je vous l'avais dit précédemment pour La Couvertoirade, au Moyen Age (excepté pour les villes) les règlements interdisaient bien souvent la mitoyenneté afin d'éviter les conflits entre voisins.
L'intervalle entre deux murs était même réglementé mais se perdait progressivement au fil des étages.
En principe un homme ne pouvait pas y passer...


Une maison du village médiéval où l'on devine encore la fenêtre à meneaux en pierre de taille, aux trois-quarts empierrée ainsi que la double arcade romane ouvrant, peut-être, sur une forge ?
Une double entrée ne se voit pas pour une bergerie...
Les mystères de l'Histoire laissent rêveur, non ?
Faisons travailler notre imagination.


Une bien jolie fenêtre à meneaux restaurée.
Style Renaissance...

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Et je ne vous ai pas encore parlé des différents péages !!
La suite au prochain numéro...
Bizzzzz.