Bonjour
Bien sûr, les fêtes sont terminées...
Bien entendu, vous avez pris de bonnes résolutions...
Toutefois, la vie sera ce qu'elle sera, non ?
Alors, terminons cette brève visite...
***
Voici trois des chapiteaux historiés de l'hémicycle du choeur de l'église. Hélas, c'était en début de soirée, dans un lieu peu éclairé à l'heure de la fermeture, aussi n'ai-je pu prendre davantage de clichés et de meilleure qualité.
Je m'en excuse.
Admirons les personnages dont les couleurs ont résisté au temps.
Ici, c'est un chapiteau du déambulatoire.
Chapiteau du choeur dont la statuaire raconte la Passion du Christ, en l'occurrence son arrestation.
Il est à remarquer les tenues médiévales des soldats - époque de la réalisation de l'ouvrage.
Dernier chapiteau photographié avant que le gardien nous prie de sortir.
Celui-ci raconte la vie de Saint-Nectaire et on y voit le Grand Saint ressusciter un mort.
Pour vieilles qu'elles soient, les couleurs égayent encore les sculptures et nous font penser à ce que devait être ce lieu il y a tant de siècles : un endroit sans austérité où la foi de l'homme magnifiait son Dieu.
***
A bientôt et bizzzzz.
La grande et belle histoire de la France est dans des endroits comme celui-ci. J'aime beaucoup!
RépondreSupprimerLes bas-reliefs en haut des colonnes sont très gentils. Je ne sais pas quel âge ils ont, mais doit être ancienne. Les couleurs sont toujours là.
RépondreSupprimerVous savez, Bill, ces chapiteaux historiés et polychromes sont d'un âge vénérable - au bas-mot 835 ans !
RépondreSupprimerL'Art Roman dans toute sa splendeur.
On ne peut que rester admiratifs devant les talents et l'imaginaire des artistes de l'époque pour un tel travail de la pierre, sa mise en valeur par la couleur, les récits bibliques qu'il véhicule, la Foi que l'auteur de l'oeuvre veut transmettre...
Un autre temps où l'artiste avait un matériel plus rudimentaire et des pigments naturels pour faire lui-même les couleurs de ses oeuvres... lesquelles traversent pourtant les siècles, bien mieux que celles de temps plus proches.
Vous avez raison, James, car loin des sentiers battus et des monuments hyper-visités, il existe de ces petits joyaux assez méconnus, dans des régions qui ne sont plus des axes très touristiques...
RépondreSupprimerJadis, les routes et chemins venant d'Europe et menant à Saint-Jacques de Compostelle, voyaient des afflux de pèlerins y passer... L'Art Roman véhiculait cette Foi, ces hommes et leurs techniques qui tracèrent ces itinéraires jalonnés de ces "perles romanes"
Malgré notre Révolution Française qui en détruisit beaucoup, il en reste encore assez pour admirer les vestiges de notre passé.