Eh bien...

Même s'ils sont virtuels les amis ont leur importance, et comme je ne veux pas vous perdre suite au bug AOL, je vous invite à me rejoindre sur ce nouveau blog afin que je puisse reprendre vos adresses.
J'aime les vieilles pierres et l'Histoire qu'elles peuvent encore nous raconter... ou l'imaginaire qu'elles suscitent...
Visitez et commentez... Ce sera le signe qu'une photo aura éveillé votre curiosité.
Merci.
Elléona

jeudi 12 septembre 2013

Commanderie de Vaour...

Bonjour
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Tout d'abord m'excuser pour ce dernier silence de quatre jours mais la faute en incombe au serveur SFR car pendant ce laps de temps la box était hors service donc pas de téléphone, pas de télévision et pas d'Internet. :-(
Naturellement, personne n'a été averti et personne n'a eu une explication... Il faut se contenter de payer !
Grrrrrrr...
***
Mon intérêt pour les vieilles pierres féodales reprend la visite de cette commanderie dont je vous ai montré la partie templière (métairie) restaurée pour servir de salle de spectacles durant l'été.
Si on y regarde de plus près, il est facile de constater que l'ensemble des bâtiments (en ruines pour les autres) n'indique pas une place fortifiée mais plutôt un gros centre agricole et administratif médiéval. En effet, pas de défenses ni de fortifications mais un donjon, une chapelle, un cimetière, la tour du Commandeur, etc.


Profil du mur de façade du bâtiment hospitalier - façade donnant sur la première cour après le passage de l'arche de l'entrée.
A noter le mur de soubassement sur lequel porte toute la construction : façade lisse et oblique jusqu'au premier étage. On voit que les blocs maîtres diminuent en s'élevant et que l'épaisseur du mur, très large à sa base, va en s'amenuisant. Mur de pierres sèches où chacune s'emboite et où les plus petites jouent le rôle de cales. Le tout lié par une espèce de mortier, qui arrivé sous nos yeux après tant de siècles, ressemble à de la boue séchée... [ Là, je n'y connais rien ! J'avoue.]
Avançons...


Après avoir tourné le long d'un mur de soubassement aveugle, on arrive dans la cour intérieure du bâtiment hospitalier (photo suivante) et on entre dans ce qui fut le lieu de vie de ces moines.
Cette photo montre l'épaisseur du mur de soubassement arrivé à sa partie haute car ces petites fenêtres y sont encastrées, les mettant hors d'atteinte des voleurs et autres brigands toujours intéressés par quelques maraudes... sans oublier les années des guerres de religion.
Cette fenêtre éclairait une première pièce magnifiquement voûtée qui était le réfectoire, et, en toute logique, la salle suivante, plus grande, plus lumineuse avec une grande cheminée et un chauffe-plat était la cuisine. Un petit couloir sombre conduit à ce que l'on peut appeler le local des réserves.


Vue de la cour intérieure.
Si la photo suivante montre une des fenêtres à meneaux (début renaissance) éclairant le réfectoire, on voit sur celle-ci les portes donnant accès à la cuisine. A l'extrême gauche des communs, mais non visible ici, une autre entrée permettait l'accès du réfectoire.
On voit aussi ce qui reste des grandes fenêtres du premier étage et de l'escalier d'accès - au bas de la porte de droite. Si on met de côté le logement du Commandeur dans une tour attenante (ruines d'un mur de séparation) on se trouve exactement au niveau du dortoir des moines hospitaliers qui, avec sagesse, l'avaient construit exactement au dessus de la cuisine avec son énorme cheminée qui faisait office de chauffage central de l'époque...
Il faut savoir qu'ils dormaient sur des paillasses posées à même le sol.


Une des deux fenêtres du réfectoire. En agrandissant la photo, on voit encore ce qui reste des encadrements sculptés.

Dans le soubassement oblique de cette partie de façade, les deux petites fenêtres de la cuisine et au-dessus celles du dortoir.
Du second étage, il ne reste que la fenêtre des appartements du Commandeur.
A y regarder de plus près, on constate que les siècles ont remblayé la première cour car les salles communes ne sont pas au niveau du terre-plein herbeux...
***
A bientôt et bizzzzz.

2 commentaires:

  1. Et l'Histoire continue! Mon imagination se déchaîne en pensant aux templiers. Merci Elleona.

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  2. James, promis ! La prochaine fois que nous faisons une escapade sur le Larzac, j'espère trouver des Syndicats d'Initiative encore ouverts pour te trouver de la documentation un peu plus poussée, mais pour te l'envoyer il me faudrait une adresse postale au Texas ! Envoyée en MP sur
    lekoklikodu30@gmail.com
    Bonne journée
    Amicalement.

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