Dimanche 18 mars...

Bonjour

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Reprenons notre promenade.

La ruelle entre le rempart à droite et les premières maisons du village à gauche.

La rue principale de La Garde Guérin avec son égout à ciel ouvert comme cela existait jadis.

D'où l'expression "tenir le haut du pavé" pour ne pas salir les fines chaussures, les manants allant le plus souvent pieds nus ou en sabots... 

Depuis 1965 le village, quasiment abandonné, a été restauré.

En effet, il possédait un patrimoine architectural et médiéval très riche qu'il convenait de sauvegarder, et pour cela il bénéficia de subventions importantes.

La création d'une auberge dans la plus belle maison du village date de 1966.

Depuis, bien d'autres maisons abandonnées ont été restaurées, refaites, et si les rares habitants de l'époque sont restés dans leur village, d'autres sont venus s'y installer.

Le respect de l'environnement et la mise en valeur du patrimoine ont redonné à ce village toute son identité, son passé...

L'enseigne de l'auberge La Régordane avec l'image d'un "chevalier parier" 

Au XIIème siècle, l’évêque de Mende décida la création de ce village fortifié pour protéger les voyageurs (et leurs marchandises) qui empruntaient la Voie Régordane, seul chemin de communication entre l'Auvergne et le Roussillon.

27 nobles, les "pariers" s'y installèrent pour former une sorte de milice policière guidant, assistant et défendant ceux qui traversaient ce plateau aride.

Parier voulant dire égal - par en latin signifie "égal" -les chevaliers de La Garde Guérin étaient égaux en droits, égaux en devoirs. Ils se partageaient la seigneurie du château, des revenus importants et des charges bien définies.

Toutes leurs maisons étaient parfaitement identiques et chaque parier possédait une parérie (une part du château et de son territoire.)

Malgré cet aspect égalitaire, les querelles étaient courantes...

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La suite pour une autre fois !

Bonne semaine et bizzzzz.