Eh bien...

Même s'ils sont virtuels les amis ont leur importance, et comme je ne veux pas vous perdre suite au bug AOL, je vous invite à me rejoindre sur ce nouveau blog afin que je puisse reprendre vos adresses.
J'aime les vieilles pierres et l'Histoire qu'elles peuvent encore nous raconter... ou l'imaginaire qu'elles suscitent...
Visitez et commentez... Ce sera le signe qu'une photo aura éveillé votre curiosité.
Merci.
Elléona

mardi 12 juin 2012

Dans quelques minutes nous serons le 12 juin...

Bonsoir
*
Il pleuvait à la Saint Médard, il est tombé des hallebardes à la Saint Barnabé :-(
Coup de tabac sur nos Cévennes.
Alors, que sera notre été ?
*


Avant d'arriver jusqu'à La Commanderie de Sainte-Eulalie-de-Cernon et de pouvoir y admirer les vestiges du passé, nous passons la porte principale, ouverte dans l'enceinte de la ville.
Ces fortifications datent du XVe siècle. 
Une époque de grande insécurité car la guerre de Cent Ans s'éternisait... 
Mais c'est un autre épisode militaire qui troubla  fortement les esprits.
 Un château voisin, appartenant lui aussi aux Hospitaliers, fut pris par une bande armée que le Commandeur eut bien du mal à déloger.
Un vent de panique souffla sur le Larzac et les habitants des différentes commanderies commencèrent la construction de remparts.


L'enceinte (presque carrée) de Sainte-Eulalie est formée de courtines rectilignes, flanquées à chacun de ses angles de tours circulaires plus hautes que les murailles. Les portes étant systématiquement percées à la base de tours quadrangulaires.
Entre les deux photos, on constate que la courtine a conservé sa hauteur d'origine. 
Dès le XVIIe siècle des portes et fenêtres furent percées dans les remparts, et, après la Révolution, des maisons vinrent s'appuyer contre la muraille.


La rue principale, généralement appelée Grand Rue ou Rue Droite, traversait le village et reliait les deux portes de l'enceinte.
Elle conduit toujours à la place de l'Eglise et à la commanderie qui la borde.
***
La suite au prochain numéro... Bizzzzz.

3 commentaires:

  1. J'aime beaucoup! Merci!

    Plus d'infos
    "La commanderie de Sainte-Eulalie se présente comme un quadrilatère dont le front Est donne sur la place du village. Il était flanqué à chacun de ses angles d'une tour carrée dont une seule manque (le chevet de l'église devant se substituer à l'une des tours). La partie la plus ancienne du château est celle qui donne sur la place. Il faut faire quelque effort d'imagination pour recréer cette façade qui correspond au réfectoire, au rez-de-chaussée et au dortoir à l'étage. Ce bâtiment a été construit vers 1340 par le commandeur Guillaume de Reilhane sur le modèle du Palais des Papes en Avignon. Depuis que le château a été vendu comme Bien national à la Révolution et divisé en lots habitables, la façade donnant sur la place a particulièrement souffert de l'ouverture de portes, fenêtres et de la construction de deux escaliers d'accès. Ce côté était flanqué à l'une de ses extrémités par l'abside de l'église exhaussée à l'époque des guerres de Religion, et de l'autre côté, par la tour Saint-Jean appelée aussi tour de la Mude, défendant la porte toute proche de l'enceinte du village et dont l'étage supérieur servait de cabinet de travail au commandeur. Un passage aménagé dans l'épaisseur du mur permet d'y accéder depuis la commanderie. Cinq contreforts d'un mètre de saillie soutenaient quatre arcs formant mâchicoulis et destinés à la défense.

    Dans la deuxième moitié du XIIe siècle, les donations vont se succéder. Celles-ci proviennent d'une foule de seigneurs locaux occupant de petits châteaux à la périphérie du plateau, mais aussi des comtes et des évêques de Rodez, et d'abbayes comme Conques. Raymond Bérenger, comte de Barcelone et roi d'Aragon, donne au maître du Rouergue Elie de Montbrun, en 1159, la ville de Sainte-Eulalie et tout ce qu'il a sur le Larzac. Cette charte capitale octroie la possibilité, pour les Templiers, de construire des villes et des forteresses."
    http://www.templiers.net/departements/index.php?page=12

    RépondreSupprimer
  2. Bonjour James

    Je vois que vous êtes très bien renseigné mais je ne doutais pas de votre soif d'en savoir davantage, merci Internet !

    Ma démarche, cette fois, était un peu différente car je suivais mes photos, les sensations ressenties sur le moment et mes fascicules achetés sur place ; les premier clichés commençant à la porte principale, mon texte n'abordait pas encore la Commanderie mais les remparts.


    De plus, et n'ayant pas beaucoup de lecteurs, je m'oblige à mettre le texte dans un langage plus usuel pour ne pas les décourager. Sur le fond, je ne suis pas persuadée que l'Histoire intéresse beaucoup de gens parmi les blogueurs, et j'ai bien souvent l'envie d'arrêter.
    Si je ne le fais pas c'est essentiellement pour que mes photos ne s'oublient pas et pour que Alzheimer m'évite le plus longtemps possible... C'est une façon de faire travailler mes neurones !

    Bonne journée et bisous.

    RépondreSupprimer
  3. L'histoire on adore! Bonnes vacances!

    RépondreSupprimer